Exemple de rendement des panneaux solaires
7 octobre 2023
Étude de cas d’une nouvelle installation réalisée en 2023 avec véhicule électrique et eau chaude sanitaire via un chauffe-eau électrique et/ou mazout.
Voici une étude de cas bien réelle de l’un de nos clients en province de Namur, dans la commune de La Bruyère plus précisément, pour illustrer les gains d’un des clients de JCB Engineering et détailler le rendement de ses panneaux solaires.
Il s’agit d’une nouvelle installation, de 31 panneaux solaires, avec un seul onduleur, sur un compteur classique triphasé 3x400V+N bihoraire. Trois pans de toits ont été exploités, dont un garage. Les panneaux ont une orientation sud-ouest (SO ¼ O 240°). L’inclinaison des toits par rapport à l’horizontale est de 40°. L’ombrage interférentiel est négligeable et l’exposition au vent normale.
L’installation est dimensionnée pour accommoder la consommation de la famille, l’ajout de l’eau chaude sanitaire et un, voire deux, véhicules électriques (famille active avec nécessité de deux voitures).
La consommation électrique annuelle suivant facture était de 6300 kWh hors véhicule électrique, dont l’arrivée était planifiée pour l’été 2023.
Rendement des panneaux solaires pour la première année
L’étude préalable de l’orientation solaire et de la rentabilité donnait un break-event (point mort de rentabilité) après six ans.
Le propriétaire a décidé de ne pas modifier son compteur et son contrat bihoraire. Un calcul avec batterie avait été envisagé avant la décision d’achat de l’installation photovoltaïque, mais l’impact sur la date de point mort était négatif.
Voici les premiers résultats calculés indépendamment par notre client, après les premiers mois de production et de consommation. Le propriétaire de l’installation de panneaux photovoltaïque a calculé sa rentabilité en mesurant mensuellement :
- Sa production,
- Sa consommation jour et nuit, sachant que le compteur nuit est actif du vendredi 22h au lundi 7h. Il y a donc production d’électricité pendant la période « nuit » de facturation par le fournisseur d’électricité,
- La consommation du véhicule électrique arrivé en juin. C’est un véhicule équipé d’une batterie de 75 kWh,
L’installation a démarré la production à la mi-mars 2023. Les calculs sont affichés ici au 30/9, dernières données collectées au moment de rédiger cette étude de cas.
Que constate-t-on ?
- Que la production maximale a été atteinte en juillet avec plus de deux mégawatts produits en un mois,
- Que la production le week-end dépasse la consommation sur l’ensemble de la période « nuit » du contrat avec le fournisseur,
- Que sur plus de six mois de consommation, il est vrai au mieux de la production solaire/photovoltaïque, l’excédent net produit est de plus de quatre mégawatts,
- Que le boiler électrique (mis en service en juillet, avec arrêt définitif de la chaudière au mazout) est absorbé aisément par la production nette,
- Que la consommation du véhicule électrique est également absorbée par la production nette. La borne de recharge mesurant la consommation a été installée en juillet, deux semaines après l’arrivée du véhicule,
Que la famille a également réduit sa consommation domestique, puisque les 2.956 kWh de consommation totale cumulée sur six mois incluent une nouvelle consommation de 896 kWh de recharges de la voiture électrique (qui n’existait pas auparavant).
Résultat : des économies réalisées dès la 1re année
Le compteur tournant à l’envers génère un bénéfice immédiat correspondant à l’intégralité de la facture électrique (jusque 2030).
La consommation de mazout est réduite puisque l’eau chaude sanitaire est passée sur le boiler électrique et est compensée à 100% par l’électricité produite par l’installation photovoltaïque.
La consommation du véhicule électrique, à raison de +/- 2.000 km par mois, est intégralement couverte par la production nette d’électricité.
5.250€ épargnés annuellement
Et ce, dès la 1re année, si on compte 500 litres de mazout annuellement pour la production d’eau chaude sanitaire et 9 cents de diesel par kilomètre parcouru (2.250€ annuellement).
Ceci amène le point mort et une rentabilité nette, après quasiment quatre ans d’usage de cette nouvelle installation photovoltaïque. Donc une rentabilité maximale.
